
Mon amie Monique Navez
Mon amie Monique NAVEZ, une photo originale, en bas avec la jolie robe bleue qu’elle avait rapporté de son voyage autour du monde., nous nous écrivons souvent. Elle était très malade, un cancer au sein, beaucoup d’arrêts maladie , je recevais une lettre toutes les semaines et même deux lorsqu’elle n’était pas bien, Elle aimait écrire et lire, elle a écrit beaucoup de poèmes, je vous en cites quelques uns. Elle est très malade, opérée plusieurs fois d’un cancer, chimio je demande à Franck, est-ce qu’il y a une lettre de Monique ? lorsque c’est affirmative, j’ouvre l’enveloppe et commence à lire les 12, 13 pages, elle ne se plaint pas beaucoup, mais je sais qu’elle ne va pas très bien, elle sait qu’elle va bientôt nous quitter, elle va beaucoup me manquer lorsque le jour arrivera. Je suis allée prendre un thé avec elle, au salon de thé qui se trouve non loin de chez elle, je l’ai trouvé très faible. Elle me parlait de sa famille, son oncle et ses jeux de mots. J’ai d’ailleurs des photos de ses cousines, le tonton, son mari Henri qui est originaire du Pas-de-Calais comme moi, son fils Henri-Jean. Qui n’était pas toujours gentil avec elle. Nous allions prendre le thé de temps en temps, car elle ne pouvait plus travailler. A la Dases où elle travaillait avant d’être en arrêt de maladie, elle n’était pas très heureuse, elle n’était pas très bien habillée, elle venait travailler avec des tâches sur ses vêtements, elle ne se lavait pas, mais comme je dois le dire, elle était soignée en psychiatrie, elle avait des moments de grande détresse, de plus elle avait le cancer Elle venait me voir à la bibliothèque, les autres critiquaient derrière son dos, je lui expliquais qu’il fallait quand même qu’elle se lave, je lui avais apporté des savons et de l’eau de toilette car son mari ne voulait pas qu’elle se mette de l’eau de toilette, je lui ai dit qu’elle lui dise que c’était moi qui lui avait apporté, comme cela il ne disait rien, il avait peur de moi Elle allait mieux et m’écoutait toujours.
Ils avaient une maison familiale à Cannes, elle prêtait le logement en hiver et un mois en été gratuitement à une amie, mais ils ne sont même pas venues à son enterrement.