top of page

Franck est né le 10 janvier 1967, à 10 heures 20 du matin, c’est une sage - femme qui s’occupa de l’accouchement, c’était un beau bébé, le médecin qui le mesura déclara qu’il serait grand 1, 75 -1, 80 ,  ma belle- mère s’en occupait un peu, ensuite elle retourna à Paris .

Il a été baptisé à Bully-les-Mines, son parrain est Gaetan Clément, et sa marraine Christophe Bergès

Stéphanie  retrouva un colonel, elle a mis sa mère dehors, elle est revenue en pleurant en disant que sa fille avait ouvert la fenêtre et  jetée sa valise dehors.

Elle avait une grande maison de onze pièces, mais peu de temps après, elle s’ennuyait son plus jeune fils qui habitait en face et qui était son fils préféré lui dit un jour, va donc rester chez la perle,  elle a décidé d’arriver avec sa valise.

Elle s’occupait de Franck, contrairement à ma grand-mère, elle recevait beaucoup d’amies et ces dernières croyaient que j’étais sa fille. C’était une maîtresse femme, mais elle était gentille, le tort qu’elle avait  c’est de dire Camille c’est une perle. plus tard, elle a eu des ennuis de santé, elle ne pouvait plus marcher, je m’occupais de mon fils et de ma belle- mère.

Elle est décédée d’un cancer du foie, pourtant elle ne buvait  que du café et de l’eau.

J’ai commencé à retravailler,  mais la voisine n’a plus voulu  garder Franck, elle disait qu’elle préférait ses cinq enfants, à Franck parce qu’il était difficile, j’ai donc arrêté définitivement le travail que j’aimais tellement.

Nous avons quitté le Pas-de-Calais pour aller vivre dans d’Essonne, nous n’y sommes pas restés longtemps et sommes allés en Seine et Marne, à  la Ferté sous Jouarre, Franck travaillait bien, à l’école,  c’était un enfant précoce, il était le chouhou de la maîtresse d’école, les petites filles se battaient pour lui donner la main. 

Nous allions nous promener à Jouarre, il y avait  un monastère, les soeurs faisaient de la bonne confiture avec les fruits qu’elles récoltaient  dans leur  jardin. Il y avait des cartes, des objets .religieux, des napperons,

La supérieure était charmante, sur le tableau que j’ai peint à la peinture à l’huile, elle se trouve au premier plan.  

Le jour où il n’y avait pas école, les enfants allaient à la paroisse, le curé s’occupait d’eux, le chef du groupe était Jean-Claude un garçon aux cheveux blonds, il emmenait son petit frère, ses deux soeurs et Franck , au retour Franck me signala que Jean-Claude essayait d’attraper du poisson dans la Marne, j’ai prévenu sa mère, mais après avoir interrogé les enfants, elle me dit que Franck était très jeune et qu’il racontait des histoires,  Je n’ai plus envoyé Franck avec eux, et le jeudi suivant, il recommença son manège, il tomba dans la Marne, les autres essayèrent  de le remonter avec un bâton, sans résultat, il se noya. On le ramena chez lui, Franck tomba sans connaissance durant un moment, 

 Je disais toujours  c’est un jeune vieux, un jour que son copain lui envoya sa casquette en haut d’un arbre en disait “tu ne serais pas capable d’aller la chercher” Franck de répondre, pour  me casser une jambe et aller à l’hôpital, puisque tu as jeté ma casquette, va maintenant la chercher. Le gamin alla le chercher en haut de l’arbre Un autre copain Pierre Baral venait à la maison pour jouer avec lui, il sortait toutes les petites voitures de collection de leurs boites, ensuite il voulait partir, alors Franck disait “tu vas  ranger toutes les voitures avec moi avant de partir sinon  ce n’est plus la peine de venir

 

Franck a eu un début de méningite, il n’était plus en bonne santé, nous avons quitté la Ferté pour aller à Dignes les bains. Le déménagement a coûté très cher, j’avais trouvé un poste à la Direction  des HLM, et le père de Franck était gardien en haut de Digne, avec beau logement de fonction, de la fenêtre du balcon, on pouvait voir les champs de lavande à perte de vue

 

J’avais également fait la connaissance d’un couple, le mari était  sculpteur, ils venaient  d’Algérie, ils n’avaient  pas d’enfant. Il me faisait voir son travail, et voulait que j’expose mes assiettes, et mes toiles avec lui, nous étions très bien, mais c’était sans compter sur ma mère, qui avec l’aide d’Isabelle firent  intervenir les gendarmes  pour que je revienne plus près.de chez elle. 

 

bottom of page