
Famille Delhaye
De la famille Delhaye Jules et Lucienne ont toujours été mes préférés, j'allais souvent les voir, lorqu'ils habitaient le petit logement près de la gare de Bully-les-Mines, ensuite Edith, Jeanne et Eugène. Jeannette et moi chantions à tue-tête les chansons de l’ époque, les feuilles mortes, José le caravanier, joli coquelicot, la petite folie, le petit chien dans la vitrine, j’ai une voix grave, elle le contraire, je jouais du violon la sérénata d’Enrico Tosseli, la mort du cygne, la polonaise de Chopin, nous allions jusqu’à Notre Dame de Lorette à bicyclette, lorsque nous rencontrions des jeunes gens et qui nous adressaient la parole, nous parlions anglais, ce qui les laisser tout drôles, et nous nous amusions comme deux folles..
Avant de faire la connaissance d’Eugène, Jeannette avait connu Jean, un garçon rêveur, elle était sa muse, il voulait partir loin, mais Jeannette a connu Eugène qu’elle a aimé tout de suite, plus raisonnable, les pieds sur terre, qui en plus de son travail de jardinage, élevait des poulets, il cultivait des chrysanthèmes, jeannette était raisonnable malgré que mon oncle Henri l’appelait Bécassine. En ce qui concerne les garçons, je n’étais pas intéressée, si un garçon s’approchait trop près, je donnais un coup de poing ou un coup de talon, j’avoue que j’étais terrible, peut être parce que j’avais appris à jouer au ballon avec Riton, Marco Mélani etc..ou la résistance
J’ étais plutôt garçon manqué et téméraire je savais dégoupiller une grenade, tirer du revolver, je lançais le ballon tellement fort, qu’un jour.en récréation un prof attrapa le ballon sur la poitrine, plus personne dans le camp adverse pour stopper le ballon, elle tomba dans les pommes,
le ballon fût interdit dans la cour de récréation.
Je grimpais aux arbres, montais sur le pylône électrique pour faire le crapaud. A la ducasse (nom donné à la fête foraine dans le nord) il y avait un manège nommé casse-cou, je montais avec ma cousine Edith à ce manège, mais elle appelait au secours, et voulait descendre.
A la libération un avion a été acheté pour l’armée de l’air, au baptême de l’air, Edith avait encore voulu monter avec moi, je demandais au pilote d’effectuer des acrobaties, Edith voulait descendre, elle appelait au secours, de retour à terre, Edith raconta tout à mon père, encore une fois j’ai eu le droit à une correction
Plus tard j’ai fait la connaissance de René, un garçon blond aux yeux bleus il travaillait pour le père de mon amie Jacqueline qui avait une entreprise, il passait toujours devant chez Jeannette, elle avait fait le pari, que je n’arriverais pas à le séduire, elle perdit son pari, il a fait une demande en mariage pour ma mère, mais elle refusa, plus tard ce fut un garçon dont les parents habitaient près de chez moi, il venait d’être reçu ingénieur des mines, ma mère refusa encore,.elle a toujours mis son vélo sur tout ce que je voulais entreprendre