
Mon passage à la clinique dentaire
Un vietnamien est venu faire son stage de dernière année chez nous, il me récitait des poésies de son pays, il chantait, il devait finir l’année, et voulait se marier avec moi, il logeait chez madame Macek ,la polonaise qui faisait le ménage à la clinique dentaire,
Il lui apprenait à faire la cuisine chinoise , des rouleaux de printemps, etc...
il voulait qu’elle vienne à Paris avec nous, il avait fait les formalités et le nécessaire pour l’installation, il voulait que je fasse des études de dentiste, à Paris, j’avais même fait des extractions,il y avait toujours du monde, et parfois je faisais des soins dentaires, l Je savais faire des radios, des empreintes, soins, dentaires..
Stéphanie accepta de partir avec moi et Touang .elle commença les préparatifs. Son fils était mort jeune, il était très bien, lorsqu’un jour une personne lui dit vous êtes polonais, il répondit en posant la main sur le coeur, la France est ma mère Patrie, une Patrie qui ne peut pas nourrir ses enfants n’est plus une mère Patrie. Il avait fait son service militaire en France
Ma mère ne voulait rien savoir, mais j’allais partir quand même, car Stéphanie était avec moi Les prothésistes qui disaient celui quisera capable d' apprivoiser Camille n’est pas encore né,. Il était né pourtant mais pas pour longtemps, car il s’est fait renverser par un camion en traversant une rue de Lille, Il venait d’obtenir son diplôme.
Je faisais partie d’une association « la maison des intellectuels » et je recevais une revue appelée « Masque et visage » j’exposais mes tableaux à l’ Isle sur Sorgue dans le Vaucluse et à Paris. Les critiques disaient, un jeune talent pour l’avenir, mais je n’ai plus rien fait.
Peu de temps après je demandais une documentation dans un couvent du 15è arrondissement en vue d’obtenir mon admission dans les ordres, je voulais partir au Gabon, ma mère est intervenue pour que l’on refuse mon admission.