
COMMUNION
Ma mère avait invité la famille, ma tante Marie et son fils Jocelyn, sa sœur Lucette était morte d’une tuberculose, ma grand-mère avait élevée à cet effet une oie,
Ma tante Marie m’avait acheté une énorme chandelle, j’avais du mal à la tenir, j’ai commencé à brûler la soutane du curé, après j’ai eu le droit à une petite chandelle. le repas a plu à tout le monde, ma grand-mère était une très bonne cuisinière, on ne manquait de rien, après ce fut la séance de photos .
le jour de ma communion, je me suis assise près de mon oncle Henri, ses enfants ne voulaient pas s’asseoir près de lui, car il avait une otite chironique, et son oreille dégageait une odeur, Je souffrais moi-même des oreilles, donc cela ne me dérangea tpas, et j’aimais tant mon oncle, que cela me faisait de la peine de voir le comportement de ses enfants., de Jeannette surtout, elle avait l'habitude de traiter son frère Riton de nain, car il n'était pas très grand.
Je crois que Jules a été le seul à le respecter, Sa fille Isabelle ne s’est même pas déplacée lors de l’enterrement de son père, pourtant elle se vantait d’être si riche, qu’elle ne savait pas quoi faire de son argent
Ma tante a toujours eu une préférance pour Isabelle, elle s'occupait de son mari, repassait ses vêtements, mais Jules était obligé de repasser les siens, un jour j'ai entendu ma grand-mère lui faire une remarque à ce sujet. Le curé d'Hardelot qui était à la fois guérisseur, sourcier et médium avait dit à ma grand-mère qu'Isabelle était une manipulatrice et qu'il fallait se méfier d'elle, ma grand-mère savait à quoi s'en tenir, elle n'était pas dupe, comme le dit un proverbe "Les compliments, on les respire avec délice mais il ne faut jamais les avaler.
La famille de Nanterre, était également invitée ,le frère de ma grand-mère avec sa femme et les enfants enfin il y avait beaucoup de monde, , A chaque fois qu’ils venaient dans le nord , ils n’allaient pas chez sa soeur Angèle, ni chez ma tante, car la cuisine était meilleure chez nous.
C’est la seule grande fête qu’il y a eu à la maison, puisque ailleurs je n’étais pas invitée.,
Au cours d’un voyage à Ramsart avec mon père, ma tante Angélina a dit à mon père ton frère Georges venait me voir à chaque permission, je faisais plusieurs tartes que je mettais dans le four de la grande cuisinière, je savais ce qu’il allait se passer le lendemain, car il se levait la nuit pour manger toutes les tartes, heureusement que j’ en mettais chez ma sœur Joséphine pour le lendemain, cela nous faisait rire, car à la place il mettait ses chaussures.
Je suis contente qu’il ait pu manger toutes les tartes qu’il trouvait excellentes, car il est mort peu de temps après, et je devais ne plus jamais le voir.Elle était gentille ma tante Angélina, mais elle avait dans son cœur son neveu Georges, elle pleurait lorsqu’elle parlait de lui, elle nous a quitté peu de temps après notre visite