top of page

 

 

 

J’étais responsable d’un stage de formation intitulé “la lisibilité dans les documents administratifs” stage destiné aux directeurs, sous-directeurs, attachés, c’est la première fois que l’on utilisait  la vidéo, comme j’avais carte blanche et un crédit important à ma disposition, j’avais loué le matériel, fait la documentation, un agent administratif devait  regrouper tout dans un dossier, il en fallait cinquante, elle s’est mise en maladie l’avant veille , nous avons dû le chef et moi continuer le travail le dimanche. J’avais commandé les petits déjeuners et les repas du midi.pour les participants à ce stage

 

Tout s’est déroulé normalement, j’ai eu le droit  aux félicitations du directeur. Pourtant parmi les documents  montrés sur l’écran,  il y avait l’histoire réelle d’un chef de service qui avait signé une lettre, dans laquelle était  glissé cette  phrase “je suis un imbécile” J’avais caché la signature, car le document était authentique. J’ai été la première à avoir un ordinateur,celui de la secrétaire du directeur, j’ai appris seule à m’en servir, plus tard j’ai montré aux autres à s’en servir,  combien de fois ai-je entendu, je ne sais pas le faire, je n’y arriverais jamais. .je n’aime pas l’informatique, 

 

L’ administration a payé une somme fabuleuse à un centre de formation pour apprendre aux employés à se servir d’un ordinateur. La prof avait dit à Chantal qui tapait le bulletin d’informations sur sa machine à écrire, “vous ne comprendrez jamais rien, retournez à votre machine à écrire”, elle était revenue en pleurant, alors  j’ai décidé de lui montrer comment elle devait faire la mise en page, etc..

Il  fallait  qu’elle fasse l’effort d’arriver le matin à  7 heures  de travailler pendant l’heure du déjeuner et le soir rester jusqu’à  19 heures, personnellement il s’agissait de mes horaires, et j’avais. les clefs de la porte d’entrée et de la bibliothèque

 

 J ’ai eu beaucoup de mal à lui apprendre, elle notait toutes les  manipulations j’ai eu beau lui dire, il y a plusieurs façons de faire, mais elle n’a jamais su naviguer dans le système, un jour elle m’a dit, c’est quand même mieux que la machine à écrire, car on peut effacer les fautes, j’avais gagné.  Elle a tapé le bulletin d’informations et je suis allée le présenter au chef de service, en lui disant “voilà le prochain  B. I. fait par ordinateur, qu’en pensez-vous ?  Il a répondu, c’est parfait, j’aime beaucoup la présentation, et l’insertion des images pour les ouvrages.

 

 Je lui  ai dit, c’est Chantal  qui l’a tapé, très bien, elle continuera à faire le B.I , plus question de la remplacer, ni de lui donner sa mutation.

Elle était contente, je suis allée voir la prof en lui disant, vous qui lui avait dit de retourner à sa machine à écrire, maintenant, elle a compris, elle a été vexée, pendant longtemps, elle ne me disait plus bonjour, elle passer du côté  de l’escalier au lieu de l’ascenseur, ce dernier se trouvait à la bibliothèque,  il desservait le 1er étage où se trouvait le département social, et le 2ème étage, la salle de cours.

 Lorsque Chantal avait des problèmes et que l’ordinateur  restait bloqué ou qu’elle ne savait  pas comment faire pour  récupérer un texte qu’elle avait supprimé, je traversais la cour, et j’allais la dépanner.

 Le travail de bibliothécaire documentaliste est très intéressant. car étant donné qu’il s’agissait d’une bibliothèque sanitaire et sociale , ce n’est pas répétitif comme une bibliothèque de prêt normal, c’est un travail varié ,prenant car il faut  faire des recherches pour la mise à jour des dossiers

 je faisais des analyses d’ouvrages que nous recevions en service de presse, plus tard nous avons reçu un crédit pour l’achat d’ouvrages, j’avais une centaines de revues à analyser   ensuite il fallait entrer le tout sur l’ordinateur,  le bulletin d’informations était adressé aux éditeurs qui nous envoyaient des ouvrages en service de presse

Un  de mes stagiaires  était musicien et percevait le  RMI  il avait  accompagné jà la guitare Claude Saget à la voix d'un ténor  lors du départ de ce dernier

Par la suite nous avons eu un logiciel spécial  pour cataloguer les ouvrages et revues, c’était plus facile  qu’auparavant où il fallait tout  écrire sur des petites fiches. Je  faisais des dossiers thématiques, ensuite il y avait l’accueil, il m’est arrivée de corriger des mémoires d’assistantes sociales .et certaines  me demandaient  des conseils sur le choix  de leur mémoire,

 

bottom of page