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                                                                        A Paris 

 

Nous sommes allés à Paris dans le 15è arrondissement,  Marcel était gardien dans une  belle résidence, Franck était diabétique; on le soignait à l’hôtel Dieu

Quant à moi, diplôme en main ,série philo avec mention, diplôme de professeur agrée  de  sténographie française et anglaise et de dactylographie, dans le nord, diplômée  en droit relations interpersonnelles, psychologie, expertise du document écrit, technique de l’Enquête policière, Eléments de droit pénal, civil et commercial , communication d'interpol

Comme je n’avais plus de travail, je suis passée devant   un jury composé de représentants de Agence pour l’emploi, de la préfecture de Paris, psychologue, ils étaient huit je pense ou dix, nous étions très nombreux à postuler pour suivre une formation au centre de recherche et d’études  pour l’adaptation des cadres rue Ambroise Thomas Paris 9ème. Quinze filles ont été admises sur une centaine, la sélection était sévère car on percevait un salaire équivalent au SMIG. durant une année, ensuite j’ai suivi des études de bibliothécaire documentaliste  à l’Institut catholique de Paris, rue d’Assas,

j’ai passé plusieurs concours . J’ai eu un choix à faire, à la direction des HLM,  à la caisse de retraite, au ministère du travail, au ministère des affaires étrangères à l’ambassade de France au Maroc, j’ai fait le choix la mairie de Paris.,affectée Ã  la bibliothèque sanitaire et sociale de la ville de Paris, je m’occupais de la partie sanitaire, accueil des élèves des écoles d’assistantes sociales, infirmières, et des professionnels, assistantes sociales, psy, sociologues, etc...

Je faisais des analyses de livres, qu’une dactylo  Chantal  tapait sur sa machine , 

’J’effectuais des recherches pour les dossiers thématiques j’ ai suivi une formation interne d’informatique,

 j’ai été très heureuse, j’ai même corrigé des thèses, j’ai aidé un africain qui avait eu un diplôme supérieur en agro- alimentaire à rencontrer Monsieur Druon de l’académie française , qui  avait toujours été un admirateur du général de Gaulle, lorsqu’il est venu me voir affolé avec sa convocation, il m’a demandé ce qu’il devait dire. Je  lui ai répondu vous dites que vous êtes du même village que  Sengor  en disant qu’il était fan de de Gaulle, ensuite c’est lui qui parlera toujours, vous n’aurez pas la parole.

 

Vous lui laisserez  votre thèse et vous attendrez la réponse, il a été convoqué, monsieur  Druon lui a offert le champagne, ensuite il lui a parlé de sa thèse qu’il a trouvé très bien, et lui a proposé des missions en Afrique, lorsqu’il revenait en France il venait me voir à la bibliothèque, sa timidité avait disparu, il me donnait toujours une boite de chocolats,

Il était heureux, il avait trouvé sa voie. Son frère est médecin de nuit à l’hôpital, leur père avait combattu dans l’armée française, il avait une jambe en moins, il était reparti en Afrique, mais sa pension  était moins élevée que celle que l’on donne en Françe, Une injustice de la France,

Je travaillais au rez-de-chaussée, à l’étage se trouvait la partie sociale, elles étaient trois. Ensuite j’ai eu Jean Marc 47 ans qui s’occupait  des textes de lois, mais il n’était  pas souvent là, brillant, il était soigné en psychiatrie . Il faisait la navette entre la bibliothèque, et l’hôpital de jour, lorsqu’il me téléphonait pour dire qu’il était fatigué et ne viendrait pas, je répondais quoi! en élevant la voix, alors il répondait je prends une douche et j’arrive, après il téléphonait au gardien à 6 heures du matin pour qu’il me  dise à mon arrivée qu’il ne viendrait pas.; 

 

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